samedi 29 novembre 2008

Je pourrais vous parler

* de mon début de week-end autruche mollassonne
* du restau qu'on se prévoit mercredi avec les gens de ma classe
* de ma prof de grammaire qui a fait son cours "oui alors le génitif blablabla, et alors le sens de "of " dans cette structure blablabla et alors Eve il faut dormir la nuit parce que là vous n'arrêtez pas de bailler depuis le début" et de la honte totale de la chose!
* de mon amie Elodie qui cueille des mandarines au beau milieu de nulle part en Australie, sans eau courante,
* de ma semaine tout de même meilleure que la précédente;
* de mes nouvelles lunettes rouges à fleur que j'aime beaucoup mais ne suis pas encore sûre d'assumer complètement,
* de mon concours blanc qui approche aussi vite que le temps passe,
* de mon plaisir naissant à faire de la phonologie, non parce que j'ai râté les écrits une fois à cause de ça (très vraisemblablement, un peu plus de travail dans cette matière m'aurait suffit à avoir le point de plus qui aurait fait de moi une admissible), et du fait qu'en plus quand on fait l'effort d'apprendre, on finit presque même par trouver ça drôle!
* de mon amoureux qui a le cou le plus doux pour verser des larmes, et puis faire des bisous quand ça va mieux,
* de ma voisine, copine, camarade qui a oublié de confirmer son inscirption à l'agreg', et n'a plus que ses yeux pour pleurer alors qu'elle l'aurait eu les doigts dans le nez,
* de ma copine de maternelle dont je viens d'avoir des nouvelles émouvantes par facebook,
* de mon envie profonde de danser,
* du fait que dans trois semaines je serai sur les pistes, et que ça va déchirer un truc de ouf!
* du fait que je vais manger un bon steack saignant ce soir,

mais en fait j'arrive pas à écrire, je commence des articles et j'efface, ça n'a ni queue ni tête. Alors voilà, je livre mon bordel en vrac.

dimanche 23 novembre 2008

I feel un peu moins good mais bon.

Je sais passer d'un extrême à l'autre en une semaine. Je sais commencer la semaine en faisant une explication de texte à l'oral, à la suite de laquelle la prof me dit "c'est très bien vous parlez bien anglais, vous avez beaucoup de vigueur à l'oral, vous pouvez me donner une copie de votre travail?". Suite à quoi, si je n'avais pas un peu de pudeur et de retenue, je lui aurais baisé publiquement les pieds en lui disant moi aussi tout le bien que je pense d'elle. Je sais rentrer chez moi avec des petits bonds de kangourous enthousiaste et sourire à mon mur pour lui faire part de tout mon contentement.
Mais je sais aussi passer la barre des 500 points fautes en thème, me retenir de sanglotter. Assez mal d'ailleurs. Allez voir le prof pour lui suggérer toute ma détresse. Lequel prof a beau être gentil ne pouvant pas pour autant faire me faire croire que j'ai tord de m'inquiéter. Il me rassure à sa manière: c'est plus la cata mais c'est toujours mauvais. Un moindre mal. Je sais rentrer chez moi et pleurer des larmes de tristesse désemparée, toujours à mon mur, décidément bien réceptif à mes états d'âmes.

Je sais passer mon samedi soir à faire un commentaire de texte. Mon samedi journée aussi d'ailleurs. Et mon dimanche matin. Toujours le même. Ca doit faire 12 heures que j'y suis et c'est pas fini. Au concours j'ai droit à 6h. Moui. Bon, je me rassure en me disant que si en 15h je fais quelque chose de bien, au lieu de passer quinze heure a faire quelque chose de pas bien comme l'année dernière, ce sera déjà un progrès. Et avec un peu de chance, il ne me faudra pas plus d'une troisième année d'égreg' pour réussir à faire et bien, et en temps limité. Je ne désespère pas.
Dans un mois c'est Noel.
Avant, il y a juste le concours blanc. Trois fois rien.