dimanche 13 avril 2008

Fini les conneries!


Et bien ça y est.
C'est fini.
Ce qui m'a permis de me livrer à quelques réflexions philosophiques sur le temps qui passe. Trop vite ou trop doucement parfois. Mais en tous cas il passe, et les écrits avec. J'ai pris l'option un jour sur deux qui me permet juste de me dire que rien n'est gagné et que les deux mois d'attente vont être longs. J'ai écrit 27 pages en grammaire ce qui me permet d'espérer figurer dans les guiness du rapport de jury. Une performance comme une autre après tout.
Ah et accessoirement, j'ai réalisé l'acte manqué le plus formidable qui soit: en rentrant un soir, j'ai jeté mes brouillons de commentaire de civilisation (un des jours ratés) et dans le même élan, je me suis débarrassée de ma carte d'identité et de toutes mes fiches de cours. Comme j'avais vidé la poubelle un jour avant, tout ce ci est passé près du drame. Et je me dit donc que Dieu existe. Alors je continue d'y croire.

dimanche 6 avril 2008

Hors du temps, hors du monde.

J'ai tout compté. Ca fait huit mois que je ne suis pas allée plus loin que le périmètre Paris-Jambville, soit un rayon d'une trentaine de kilomètres. Huit mois que je n'ai pas bougé. Ne serait-ce que pour un week-end. Ca ne me ressemble pas. J'ai d'habitude la bougeotte. Cette année, j'ai voyagé virtuellement, en regardant où j'irai en vacances quand tout cela sera terminé, et en lisant des livres sur les Etats-Unis et le Mexique.
Hors du temps aussi. Je vis dans un monde parallèle qui n'a ni semaine ni week-end. Je me lève avant que le réveil ne sonne et travaille mécaniquement. Je n'ai pas sommeil. Je n'y pense pas. je ne me pose pas de question. Hier matin, j'ai décidé de ne rien faire. Je ne savais pas quoi faire. Le vide. Je regardais mes cours en m'interdisant d'y retoucher. Une sorte d'apesanteur temporelle. Les dernières semaines ont été incroyablement simple et mécaniques. Pas dures. Mais cette impression que tout se faisait sans que je n'ai à y penser. Que les classeurs s'ouvraient devant mes yeux à la bonne page sans même que je n'y ait réfléchis.
Bientôt, je redescendrai sur terre, je me rappellerai que j'ai des amis dont j'ai peu profité. Je ferai la fête et n'irai pas me coucher à 11 sinon-demain-je-vais-être-naze-et-je-dois-me-lever-tôt-pour-bosser.
Bientôt, je partirai de Paris. Pas pour aller à Jambville. Ni même en France. Pour aller survoler l'océean Atrlantique jusque New York. Loin. Dix jours sans dictionnaire, à parler anglais au lieu de le lire.
J'ai hâte.

jeudi 3 avril 2008

Conclusion

Nous avons mangé le brownie. Qui en plus d'avoir l'odeur de la pâte à modeler en avait sensiblement le goût (oui je dois confesser qu'au cours de ma phase je-touche-à-tout-je-découvre-le-monde, j'ai dû gouter la pâte à modeler, j'ai vite arrêter d'ailleurs, pas convaincue!). Notons la particularité de la chose: il ne rassit pas! le gâteau est entamé depuis quelques jours. Frais comme à la sortie du four. De quoi confirmé l'épilogue du post précédent!