J'ai décidé de faire un brownie aujourd'hui. Comme je ne suis pas -et je le déplore- particulièrement fine cuisinière, j'ai utilisé une prépération toute faite. Usé de mon imagination pour ajouter les 120 ml d'eau prescrits.
Je l'ai regardé gonfler. L'appartement sentait bon le chocolat chaud les noix dorées. On l'a regardé par la fenêtre embuée du four comme des enfants. On l'a sorti comme un trophée.
On a tout rangé d'abord, pour affronter la dégustation le plus sereinement possible. Mon frère a sorti le trésor et l'a humé longuement. Un peu reniflé même. J'ai grincé des dents. On m'a appris qu'on ne jouait pas avec la nourriture.
J'ai vu son visage hésiter entre la décpetion et le bonheur.
J'ai saisi la chose un peu violemment, envie de sentir, moi aussi ces effluves chocolatées, de voir le résultat de mon entreprise culinaire du jour.
nff nff *
- Jules, ça sent la pate à modeler!!
- ah c'est ça! je sentais. Je me disais bien que je connaissais l'odeur.
- attends repasse le moi, je veux ressentir
Et nous voilà tout les deux le nez dans le chocolat. Oh c'est trop bon. Attends, la pâte à modeler quoi! Mon brownie!
-donne j'veux sentir. Rhhoo, ça faisait tellement que j'avais pas senti!!

Epilogue écologico-alimentairo-proustien: Je ne sais pas si on va oser le manger. Un si joli gâteau qui sent si fortement la pâte à modeler, ça n'inspire rien de très bon, c'est forcément bourré de plein de susbtsance chiliques pas très catholiques. On va plutôt le garder, comme nos petites madeleines à nous, pour se rappeler du bon temps des boudins en pâte à modeler. Des pots ouverts et qui laissent la pâte sécher et que même que c'est pas bien (dixit not' mère! ou not' père d'ailleurs, ou la maicresse). Des doigts gras et des tâches sur la moquette. Le temps où en guise de sucre, de farine, et de cerneaux de noix, on avait un pot bleu, un rouge et un jaune. Le vieux temps quoi...
* onomatopée symbolisant l'inhalation de brownie!
Je l'ai regardé gonfler. L'appartement sentait bon le chocolat chaud les noix dorées. On l'a regardé par la fenêtre embuée du four comme des enfants. On l'a sorti comme un trophée.
On a tout rangé d'abord, pour affronter la dégustation le plus sereinement possible. Mon frère a sorti le trésor et l'a humé longuement. Un peu reniflé même. J'ai grincé des dents. On m'a appris qu'on ne jouait pas avec la nourriture.
J'ai vu son visage hésiter entre la décpetion et le bonheur.
J'ai saisi la chose un peu violemment, envie de sentir, moi aussi ces effluves chocolatées, de voir le résultat de mon entreprise culinaire du jour.
nff nff *
- Jules, ça sent la pate à modeler!!
- ah c'est ça! je sentais. Je me disais bien que je connaissais l'odeur.
- attends repasse le moi, je veux ressentir
Et nous voilà tout les deux le nez dans le chocolat. Oh c'est trop bon. Attends, la pâte à modeler quoi! Mon brownie!
-donne j'veux sentir. Rhhoo, ça faisait tellement que j'avais pas senti!!

Epilogue écologico-alimentairo-proustien: Je ne sais pas si on va oser le manger. Un si joli gâteau qui sent si fortement la pâte à modeler, ça n'inspire rien de très bon, c'est forcément bourré de plein de susbtsance chiliques pas très catholiques. On va plutôt le garder, comme nos petites madeleines à nous, pour se rappeler du bon temps des boudins en pâte à modeler. Des pots ouverts et qui laissent la pâte sécher et que même que c'est pas bien (dixit not' mère! ou not' père d'ailleurs, ou la maicresse). Des doigts gras et des tâches sur la moquette. Le temps où en guise de sucre, de farine, et de cerneaux de noix, on avait un pot bleu, un rouge et un jaune. Le vieux temps quoi...
* onomatopée symbolisant l'inhalation de brownie!