lundi 31 mars 2008

Les petits Brownies de Marcel!

J'ai décidé de faire un brownie aujourd'hui. Comme je ne suis pas -et je le déplore- particulièrement fine cuisinière, j'ai utilisé une prépération toute faite. Usé de mon imagination pour ajouter les 120 ml d'eau prescrits.
Je l'ai regardé gonfler. L'appartement sentait bon le chocolat chaud les noix dorées. On l'a regardé par la fenêtre embuée du four comme des enfants. On l'a sorti comme un trophée.
On a tout rangé d'abord, pour affronter la dégustation le plus sereinement possible. Mon frère a sorti le trésor et l'a humé longuement. Un peu reniflé même. J'ai grincé des dents. On m'a appris qu'on ne jouait pas avec la nourriture.
J'ai vu son visage hésiter entre la décpetion et le bonheur.
J'ai saisi la chose un peu violemment, envie de sentir, moi aussi ces effluves chocolatées, de voir le résultat de mon entreprise culinaire du jour.
nff nff *
- Jules, ça sent la pate à modeler!!
- ah c'est ça! je sentais. Je me disais bien que je connaissais l'odeur.
- attends repasse le moi, je veux ressentir
Et nous voilà tout les deux le nez dans le chocolat. Oh c'est trop bon. Attends, la pâte à modeler quoi! Mon brownie!
-donne j'veux sentir. Rhhoo, ça faisait tellement que j'avais pas senti!!

Epilogue écologico-alimentairo-proustien: Je ne sais pas si on va oser le manger. Un si joli gâteau qui sent si fortement la pâte à modeler, ça n'inspire rien de très bon, c'est forcément bourré de plein de susbtsance chiliques pas très catholiques. On va plutôt le garder, comme nos petites madeleines à nous, pour se rappeler du bon temps des boudins en pâte à modeler. Des pots ouverts et qui laissent la pâte sécher et que même que c'est pas bien (dixit not' mère! ou not' père d'ailleurs, ou la maicresse). Des doigts gras et des tâches sur la moquette. Le temps où en guise de sucre, de farine, et de cerneaux de noix, on avait un pot bleu, un rouge et un jaune. Le vieux temps quoi...

* onomatopée symbolisant l'inhalation de brownie!

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Un brownie à la pâte à modeler...hummm...Eve, tes expériences culinaires m'intriguent ;-)
Et non, je crois qu'il vaut mieux pas en manger...Faudrait pas que tu sois malade pour tes concours!
Bon, sur ce!
Gros bisous, bon courage, et à très vite (et à très vite en vrai aussi :p).

Ziboux a dit…

Miam un brownie ^^
Ma spécialité à moi, c'est les cookies, tu demanderas à la fée Clochette :p
C'est vrai que notre mémoire est aussi olfactive et que les odeurs de notre enfance ont une importance. Perso, c'est l'odeur de la colle en petit pot, avec la petite baguette pour bien pas faire de pâtés dans les coins de la feuille qui m'a marquée. Mais j'avoue que la pâte à modeler c'est aussi un bon souvenir.

Anonyme a dit…

Hello. This post is likeable, and your blog is very interesting, congratulations :-). I will add in my blogroll =). If possible gives a last there on my blog, it is about the Servidor, I hope you enjoy. The address is http://servidor-brasil.blogspot.com. A hug.

Une fille qui se prend pour la fée clochette a dit…

Ah je comprends mieux ton titre sur facebook maintenant ^^
Je crois que j'aurais gouté moi, pour savoir. Trop curieuse huhu :)
Ah les odeurs de notre enfance, la pate à modeler en est une mais vis à vis du thème de l'école dont l'évocation de la colle, m'a ravivé le souvenir.. , donc ma madeleine d'écolière c'est l'odeur des feuilles qu'on "imprimait" avec une machine (dont je ne me souviens jamais le nom), ça sentait booooons les produits chimiques!

Ziboux a dit…

Oh ouiiiiii ! je m'en souviens aussi de cette odeur-là. Je l'adorais aussi. Je crois que la machine s'appelait un polycopieur ^^ Même que c'était la fête quand sur la feuille y'avait deux couleurs différentes tellement on n'avait pas l'ahbitude des photocopies couleurs ultra-pro de maintenant... *soupir nostaligique*

3 Petites Notes de Musique... a dit…

oh yes! les photocopieuses à encore de l'ère antédiluvienne!
que de souvenir!