dimanche 6 avril 2008

Hors du temps, hors du monde.

J'ai tout compté. Ca fait huit mois que je ne suis pas allée plus loin que le périmètre Paris-Jambville, soit un rayon d'une trentaine de kilomètres. Huit mois que je n'ai pas bougé. Ne serait-ce que pour un week-end. Ca ne me ressemble pas. J'ai d'habitude la bougeotte. Cette année, j'ai voyagé virtuellement, en regardant où j'irai en vacances quand tout cela sera terminé, et en lisant des livres sur les Etats-Unis et le Mexique.
Hors du temps aussi. Je vis dans un monde parallèle qui n'a ni semaine ni week-end. Je me lève avant que le réveil ne sonne et travaille mécaniquement. Je n'ai pas sommeil. Je n'y pense pas. je ne me pose pas de question. Hier matin, j'ai décidé de ne rien faire. Je ne savais pas quoi faire. Le vide. Je regardais mes cours en m'interdisant d'y retoucher. Une sorte d'apesanteur temporelle. Les dernières semaines ont été incroyablement simple et mécaniques. Pas dures. Mais cette impression que tout se faisait sans que je n'ai à y penser. Que les classeurs s'ouvraient devant mes yeux à la bonne page sans même que je n'y ait réfléchis.
Bientôt, je redescendrai sur terre, je me rappellerai que j'ai des amis dont j'ai peu profité. Je ferai la fête et n'irai pas me coucher à 11 sinon-demain-je-vais-être-naze-et-je-dois-me-lever-tôt-pour-bosser.
Bientôt, je partirai de Paris. Pas pour aller à Jambville. Ni même en France. Pour aller survoler l'océean Atrlantique jusque New York. Loin. Dix jours sans dictionnaire, à parler anglais au lieu de le lire.
J'ai hâte.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi aussi j'ai hâte!!!
Par contre, les gens ici, ils parlent pas anglais, ils parlent américain (slighlty different).
En attendant, m**** pour tout!

biz

Ziboux a dit…

dernière ligne droite, tête dans le guidon, mojitos au bout du tunnel ... Mais je crois que je l'ai déjà dit.
Courage