samedi 24 novembre 2007

L'arrivée d'un train en gare de Châtelet les Halles

La salle est vaste et large. Pas de velours rouge mais des siège en plastique orangé, de ci delà. Les spectateurs arrivent progressivement et arpentent les couloirs à la recherche de la place idéale. Qui tout près de l'écran pour ne rien râter, qui un peu plus loin pour en garder une vue générale. Les vendeurs de glace ont été remplacés par des machines à bonbons mais l'effet est le même et certains mangent mécaniquement quelques chips grasses et croustillantes en regardant les affichages publictaires qui nous annnoncent d'un ton laconique train annulé. Les regards fixent l'écran prêt à détecter chaque mouvement, chaque progression; et l'heure tourne inexorablement. La salle se remplit et il n'y a plus de sièges pour tous ces gens venus nombreux, qui s'entassent comme ile le peuvent là où il reste de la place, l'air absorbé par le fond du tunel, cherchant le moindre indice du début de la séance.
Les voix résonnent dans ce grand hall. Puis d'un coup, le silence s'installe, net, et un grondement lointain nous parvient. Les spectateurs agités déglutissent leur chips subitement, et s'installent immobiles pour ne rien râter de ce spactacle, pour être aux premières loges. Des étoiles de surprise et de bonheur se lisent dans tous les yeux. Des étoiles de (re)découvertes teintées d'émotions. Le RER B s'approche, il se projette, il va venir, il est là. Petits cris aigus incontrôlés trahissant l'excitation ambiante.
Un train!

On n'avait pas vu ça depuis bien longtemps en gare de Châtelet les Halles!

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