samedi 25 août 2007

Salaud, j'aurai ta peau!

Je dors. M'enfin j'essaye. Cet espèce d'être minuscule et informe, doté de plus de pattes que la raison ne permet de l'imaginer, s'évertue à tourner autour de moi dans un bruit désagréable.
Comment une chose aussi petite que ça peut faire un tel merdier? je vous le demande. Je le sens aller et venir et décide de dégainer mon subterfuge super subtile pour me débarasser de la créture saugrenue: allumer dans le couloir et laisser la porte ouverte (des années de lecture assidue du Manuel des Castors Juniors pour en arriver à tant d'initiative pratique!).
Je me recouchai donc, persuadée que si même un tout petit être de la sorte est doté d'un tout petit cerveau, ce cerveau devrait être suffisament puissant pour commander aux ailes venez la mes poulettes, on va aller dans le couloir, y'a de la lumière c'est quand même plus cool, on verra ce qu'on fait (et on pourra bouquinner un peu).
Que nenni, la chose continuait à virevolter bruyament du canal auditif gauche au canal auditif droit. Et ailleurs.
Et je sentis ses pattes longues, grassiles mais velues venir me chatouiller les oreilles, avant de me retourner souvagement pour effrayer la bête, et la regarder droit dans les yeux en lui délivrant ce message: écoute moi bien ma vieille, tu fais ce que tu veux de ta vie, mais essye même pas de me rentrer dans l'oreille ou je t'explose!. Non parce que si y'a bien un truc que me fait flipper, c'est qu'un moustique un peu tête en l'air rentre dans une oreille et trouve pas la sortie. C'est arrivé à une copine à moi. Elle a fini aux urgence. Depuis qu'elle m'a raconté ça, je suis traumatisée des oreilles et des moustiques.

Mais le combat ne donna pas suite pour deux raisons:
- ce moustique, bien que couillon, était doté d'une certaine vivacité qui m'empêchait de mettre fin à ses jours d'un grand coup d'oreiller.
- et mine de rien j'étais fatiguée et je sombrai.

Pour peu, car je je me réveillai à peine une heure plus tard, en train de me gratter compulsivement la cheville gauche, le doigt (vous avez déjà vu un moustique assez con pour aller piquer une fallange d'index? y'a rien à bouffer là, si?). Bref ce crétin avait commencé à me dévorer tant que faire se peut et snobait (ça se voyait dans son regard hautain) mon stratagème pourtant bien pensé de le lumière dans le couloir!
J'attaquai donc le deuxième stratagème: enfiler ma combinaison recouvrante, façon inuit se protégeant du froid polaire et des rayons lumineux sévères réfléchis par la banquise, revêtir ma capuche bien fermée pour ne laisser apparaitre que les narines nécessaires à la respiration, ouvrir la fenêtre en grand parce que c'est bien mignon de se battre avec un moustique et d'être habillé comme un été 07 à Paris mais il commence à faire chaud quand on rajoute à tout ça l'épaisseur d'une couette! Je me faufilai sous mon duvet que je pris soin de border minutieusement, tout ça pour ne laisser à mon adversaire aucun interstice ou se faufiler(première parade, si celle ci échouait, il restait toujours l'option pyjama couvrant intégral).
Je retapai mon oreiller en essaynt du mieux que je pouvais de ne pas foutre en l'air toute mon organisation et recommençais à m'endormir. Bercée par ce même zzzz, mais me jureant que ce coup ci, aussi futée soit-elle, la bête ne s'approcherait pas de moindre bout de peau et que je pourrais dormir -enfin- tranquillement. Pour tout vous dire, j'ai deux terreurs animalières: la première, mentionnée ci dessus, c'est le moustique dans l'oreille. La deuxième, c'est le pigeon saccageur. Je ne dors jamais la fenêtre ouverte par peur qu'un pigean aussi couillon que mon moustique rentre par erreur dans al chambre, ne trouve pas la sortei, s'excite, et vole partout en cassant tout. Imaginez donc comme ce oustique devait être hostile pour que je me raisonne et accepte de dormir la fenêtre ouverte.
Je recommençais donc ma nuit en ma gratouillant les boutons déjà présent, avec le maximum de souplesse que mon nouvel état me le permettait.
Même scenario à 4h du matin, le même zzz bourdonnait toujours. Mais y'a quoi dans le cerveau de ces moustiquos de mes deux? un demi neurone? y'avait la fenêtre ouverte en grand d'un côté de la pièce, la lumière de l'autre, et ce couillon a du passer une heure à trouver LA faille de mon sytème de couverture pour aller piquer à travers le pyjama. Et la seule partie encore accessible de ma petite peau fragile!
Entre temps; les premier boutons avaient soigneusement pris soin de grossir sous l'effet du grattage compulsif et incontrôllable auquel je me livrai et, certains prenaient une jolie couleur allergique qui m'énerva et me fis dire que enfin merde, j'allais pas me laisser avoir par ce truc de même pas un centimètre d'envergure!


Regardez comme il a l'air hargneux, ce grand bête!


Verdict:
- allez savoit pourquoi, mais sur le coup de 6h, monsieur s'est lasser, et j'ai plutôt bien dormi.
- je suis recouverte à un point que vous imaginez même pas de boutons blanc et durs que cette charmante bestiole m'a gentiment déposé partout sur les jambes, le visages, les doigts, le ventre...
-mais ça ne gratte plus!
- mais je vais peut être me laisser tenter par la sieste!


EDIT: non seulement ça gratte, mais ça gratte toujours!

1 commentaire:

Ziboux a dit…

Sinon la citronnelle, ca marche ^^