Hier, pour la première fois de ma vie, j'ai mis les pieds à Neuilly. On ne peut plus innocemment, pour aller travailler.
Récit d'une découverte, le temps d'un trajet du métro à mon lieu de travail.
Ligne 1. Il y a fracture à Charles de Gaule Etoire. Les touristes descendent direction les champs Elysées, et les banlieusards descendent direction leur banlieue. Il est 16h, restent alors dans ce métro les gens qui vont à Neuilly parce que c'est bel et bien là qu'ils habitent, et quelques personnes attaché-case et cravate qui se dirigent vers la défense.
Pont de Neuilly. Il fait beau, et je sort mettre mon premier pied en terre Neuilléenne sur une esplanade somme toute agrébale et lumineuse plantée de verdure et de bancs où des gens profitent des rayons soleil qui s'était fait rare ces derniers temps.
J'avise une passnte, femme, la trentaine, air gentil, corsaire rayé et t-shirt blanc, gournette en or, gilet bleu marine. "Je cherhce la direction du pont de nuilly s'il vous plait?" "ben vous y êtes", me dit elle, n'arrêtant sa route que pour ajouter "c'est quoi, excatement que vous cherhcer", à peine excédée!
Elle m'indique donc la rue à prendre. Je m'engage dans cette longue rue de Longchamp, très belle rue. Qui n'aurait pas envie d'y habiter? Le début est pavé, pavés rutilants, bien rangés, bordés de terrasse, pleins de gens et pas une voiture.C'est l'heure de la sortie d'école et les ados se promènent, profitant de la sérénité animé de la rue. Ici, l'insécurité n'existe pas.
Plus loin, la rue se prolonge par une suite interminable d'hôtels particuliers, avec petits jardins verts de verdure pas encore asséché, arbres qui prolifèrent et fleurs naissantes, parfumant de fraicheur la rue, et ombrageant à souhait le trottoir.
Mon cour se déroule parfaitement bien.
Neuilly, c'est une ville asceptisée! Tout le monde y est beau tout le monde y est gentil pourrait on croire. Neuilly c'est une ville playmbil. Tout est à sa place, pas une chose qui détonne, qui soit fausse. Les lampadaires sont des lampadaires playmobils eux aussi, et les enfants sont des enfants playmobils, raie sur le côté, culotte courte pour les garçon, jupette pour les filles. Ah! Neuilly! C'est étrange ce sentiment d'harmonie parfaite et d'horreur! Les gens sont des clônes d'eux mêmes, des répliques de leurs voisins, les gens sont des Nuilléens, des vrais. Il semblerait que tout ce qui jure soit radié. Pas d'immueble années 70, donc. Pas de SDF. Pas de gros, de moches, de noirs. Pas de logements sociaux. C'est pas grave, ils ont Nicolas sarkozy! Comme quoi, on peut pas tout avoir!
Récit d'une découverte, le temps d'un trajet du métro à mon lieu de travail.
Ligne 1. Il y a fracture à Charles de Gaule Etoire. Les touristes descendent direction les champs Elysées, et les banlieusards descendent direction leur banlieue. Il est 16h, restent alors dans ce métro les gens qui vont à Neuilly parce que c'est bel et bien là qu'ils habitent, et quelques personnes attaché-case et cravate qui se dirigent vers la défense.
Pont de Neuilly. Il fait beau, et je sort mettre mon premier pied en terre Neuilléenne sur une esplanade somme toute agrébale et lumineuse plantée de verdure et de bancs où des gens profitent des rayons soleil qui s'était fait rare ces derniers temps.
J'avise une passnte, femme, la trentaine, air gentil, corsaire rayé et t-shirt blanc, gournette en or, gilet bleu marine. "Je cherhce la direction du pont de nuilly s'il vous plait?" "ben vous y êtes", me dit elle, n'arrêtant sa route que pour ajouter "c'est quoi, excatement que vous cherhcer", à peine excédée!
Elle m'indique donc la rue à prendre. Je m'engage dans cette longue rue de Longchamp, très belle rue. Qui n'aurait pas envie d'y habiter? Le début est pavé, pavés rutilants, bien rangés, bordés de terrasse, pleins de gens et pas une voiture.C'est l'heure de la sortie d'école et les ados se promènent, profitant de la sérénité animé de la rue. Ici, l'insécurité n'existe pas.
Plus loin, la rue se prolonge par une suite interminable d'hôtels particuliers, avec petits jardins verts de verdure pas encore asséché, arbres qui prolifèrent et fleurs naissantes, parfumant de fraicheur la rue, et ombrageant à souhait le trottoir.
Mon cour se déroule parfaitement bien.
Neuilly, c'est une ville asceptisée! Tout le monde y est beau tout le monde y est gentil pourrait on croire. Neuilly c'est une ville playmbil. Tout est à sa place, pas une chose qui détonne, qui soit fausse. Les lampadaires sont des lampadaires playmobils eux aussi, et les enfants sont des enfants playmobils, raie sur le côté, culotte courte pour les garçon, jupette pour les filles. Ah! Neuilly! C'est étrange ce sentiment d'harmonie parfaite et d'horreur! Les gens sont des clônes d'eux mêmes, des répliques de leurs voisins, les gens sont des Nuilléens, des vrais. Il semblerait que tout ce qui jure soit radié. Pas d'immueble années 70, donc. Pas de SDF. Pas de gros, de moches, de noirs. Pas de logements sociaux. C'est pas grave, ils ont Nicolas sarkozy! Comme quoi, on peut pas tout avoir!
Ah oui, juste un truc: à Neuilly, y'a quand même un marché Windsor! La couleur est donnée!
3 commentaires:
Encore plus parlant qu'hier, avec l'image!! Sympa la soirée sur l'école, merci...
oui c'était sympa, moi aussi ça m'a bien plus.
J'te dirai si j'ai d'autres infos de ce genre.
C'est super flippant, on se croirait dans un film de science fiction :-o
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