Sonnet régulier:
Elles s'appellent Prune ou Marie-Béatrice
Et Habitent à Monceau, Auteuil, Passy, Villiers
Ne bossent pas, il faut les enfants élever
Qu'il est dur métier de riche génitrice.
Leurs marmots blonds griffés de la tête jusqu'aux pieds
Le bout du nez de tâches de rousseurs couvert
Portent des culottes courtes été comme hiver
Se racontent leurs vacances à Saint-Tropez.
Les blondasses d'ici sont belles et ignorent
Qu'il est d'autre intérêt que leur collier en or
C'est à dire qu'elles sont toujours très occupées
Organisent goûters, diners et ventes privées
A peine ont elles le temps de voir leurs amies
L'horloge affiche déjà quatre heure et demie
mercredi 23 mai 2007
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2 commentaires:
Un espoir de la poésie nait sous nos yeux. Ce sonnet frais et léger nous transporte dans un monde parallèle où il semble faire bon vivre si jamais ne rien faire est notre but ultime.
Une suite rapide et tout aussi fracassante s'impose !
oui oui clairounette, j'y songe!
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