mercredi 27 juin 2007
mardi 26 juin 2007
....et que j'en ai profité...
Medina de Rabat: ça fourmille d'objets tous plus fascinants les uns que les autres. Une cavernes d'Ali Baba comme on ne les imagine même pas en rêve. Un vrai merder aussi. Les échopes minuscules sont pleines à craquer et débordent de babouches perlousées et de fruits qui sentent bon. Un monde fou. Ca débarde d'activité et de calme. La vieux monsieur là-bas fait la sieste affalé sur son tas de poireau pendant que un monsieur moins vieux, son fils peut être, cri "pas chers les poireux pas chers" ou tout autre chose en arabe que ne comprend pas mais qui rythme agréblement cette matinée dans la Medina.
J'aurais pu y acheter:
- un certains nombre de block buster américains, et de comédies grassouilles en DVD à 8 Dr. Alors il convient de faire un point. On trouve plein de choses en DVD. Parfois, on tombe sur une prise de son médiocre. Il suffit que le "producteur" ait re-filmé le film à même la salle de cinéma, l'image est tremblante, mais ça fait partie du folklore. On trouve beaucoup de choses, mais beaucoup de merdes aussi, avouons-le. Les cinémas n'existent pour ainsi dire pas. Ou plus. Dévorées par le marché incontrôllable du DVD de contrefaçons. Vendu au pris de notre baguette. Sans complexe. On trouve donc, disais-je essentiellement des grosse productions holliwoodiennes. Pirates des Caraïbes 1,2 et 3 et même le 4 pas encore sorti mais on peu dores et déjà sûrement mettre une option dessus! Mais alors si par malheur, vous avez envie, entre deux thé à lamenthe pépère au soleil, de vous mater un petit Truffaud, un film surréliste allemand, un film Koréen qui a fait 15000 entrées en France.... ben c'est mort! Du coup, c'est complètement paradoxal culturellement. Tout le monde a accès aux films pour un prix dérisoire. Mais pas à une culture variée. Toutes les pochettes de films se ressemblent. Tout ça c'est pareil. Troie, 300, pleins de péplums s'affichent. Pleins de gros films très médiocres. Mais pas chers. Et qui tuent le marché du film. Et qui assassinent mon sens étique du respect des droits d'auteurs. Allez j'avoue, j'ai succombé à la tentation, et j'ai acheté "Je vais ien ne t'en fais pas", que j'ai regardé en rentrant. Et j'ai repleuré.
- un maillot de bain blanc deux pièces très échancré estampillé de sigles Vuittons multicolores. Lequel aurait vraiessemblement très modérément mis en valeur mon teint grisâtre de parisienne . Alors j'ai résisté.
- une vache kiri à l'unité. Elles sont dans des boites de vaches kiri, fondent gentiment au soleil. On peut en achter une. Ou deux. Ou trois (vaches, pas boites de vaches!) Un coup de couteau dans un petit pain et voilà le vendeur qui nous fait un petit sandwich à la vache kiri chaude dans petit pain tout juste sorti du four et qui sent bon le pain chaud et croustillant. A la vche kiri pas fraîche. Mais que c'est bon!
- un sac de 50 litres de tonsure de moutons. Brut.
- un nombre incalculable de pièces détachées informatiques. J'aurais pu changer mon portable, le faire customiser. Faire changer la coque plastique d'un noir triste pour la remplacer par un truc flashy à paillettes un peu plus girly. Du féminin qui s'assume quoi. Et pour pas cher. Faire ajouter des sonneries chouettes comme l'orchestration musicale du dernier tube de shakira, ou un bon refrain traditionel du chanteur local Mohammed Zitouni. J'aurais pu avoir un portbale qui ait la classe. Enfin.
- des tortues, des poissons rouges déjà mis en bocaux, des chiots. J'avoue que j'étais bien tentée par la tortue, (collection oblige) mais je craignais que ma Caroline à moi ne tienne pas la route au décollage, et gérer un tortue morte par la pression atmosphèrique, la non, vraiment, c'est trop pour moi!
- des babouches et encore des babcouhes. Bout pointu, bout rond, avec talon ou sans talon. Des bleur avec perles. Des rouges avec ruban. Des babouches camaieu de cuir. Des babouches tellement confortables qu'on ne veut plus les quitter. Des babouches avec rubans. Des vertes avec des boutons. Des toutes simples. De très belles.
- des magnifiques tables carrelée, tissus sompteux, doux et bariolés, des feuille de menthe à croquer comme ça, juste parce que c'est tellement bon, pleins de trucs trop bien. Trop beau.
J'ai été mauvaise, j'ai failli. J'ai acheté du magret de chameau. La pot suinte depuis trois jours. Je n'ose pas m'en approcher. Je n'ai pas encore complètement décidé à qui j'allais l'offrir. Qui aurait le plaisir de se voir donner un pot de bidoche de chameau au gras. Je cherche. Si y'a des volontaires....
lundi 25 juin 2007
Mais que j'y suis allée quand même!
donc je suis partie.
Rassurée!
Dans l'avion, je discute avec mes voisins, on parle du Maroc. Ils me racontent ce qu'il faut voir à tel et tel endroit. Me nourissent en Toblérone.
Une bouffée d'air chaud nous arrive dès qu'on met pied à terre, et j'en oublie que chez nous, il pleut sans discontinuer depuis trop longtemps. Le soleil est voilé, mais il est bien là, pas loin.
La route de Casa à Rabat nous révèle des surprises: des petites charettes tirées par des ânes sur l'autoroute, un vendeur de pastèque somnole dans le coffre de sa fourgonette, assis sur son butin, garé comme faire se peut sur la bande d'arrêt d'urgence, et affichant sur un carton "HAKIM, 40dh".
Il fait chaud. C'est agréable.
La route est longue mais je regarde, je découvre, je profite.
Rassurée!
Dans l'avion, je discute avec mes voisins, on parle du Maroc. Ils me racontent ce qu'il faut voir à tel et tel endroit. Me nourissent en Toblérone.
Une bouffée d'air chaud nous arrive dès qu'on met pied à terre, et j'en oublie que chez nous, il pleut sans discontinuer depuis trop longtemps. Le soleil est voilé, mais il est bien là, pas loin.
La route de Casa à Rabat nous révèle des surprises: des petites charettes tirées par des ânes sur l'autoroute, un vendeur de pastèque somnole dans le coffre de sa fourgonette, assis sur son butin, garé comme faire se peut sur la bande d'arrêt d'urgence, et affichant sur un carton "HAKIM, 40dh".
Il fait chaud. C'est agréable.
La route est longue mais je regarde, je découvre, je profite.
Mardi: tour du marché: je descends de la voiture et tout sens bon. Les odeurs de menthe et d'épices sont fortes et agréables. Les fruits sont terreux mais ressemblent encore à des fruits. On vend du jus d'organe pressés frais, des cerises rouges et belles, des pastèques monstreusement grosses. Le vendeur de poisson fait découpe ses filets entre deux marâichers. Il jette les tête dans un seau, et tout ceci grille tranquillement au soleil. Le boucher, lui, expose ses têtes de bête morte et ses pieds, tels des trophées, sur une petite table basse. La viande rouge suinte au soleil. Les vendeurs font gouter leurs abricots, leurs raisins. Les pèsent dans une vielle balance. Le sol est jonché de verdure. Tout le monde s'interpelle et se dit bonjour.
Comment j'ai failli ne pas aller au Maroc...
C'était un lundi matin.
J'avais passé la nuit à Madrid. Carmen partait travailler à 9h. Mon avion était à 12h. Alors je suis partie en même temps qu'elle, comptant raisonnablement sur une heure de trajet pour rejoindre l'aéroport (envisageant l'éventualité d'une prise de ligne de métro dans le mauvais sens, la possibilité de me perdre et de pleurer seule au mileiu de la rue jusqu'à ce qu'un espagnol attendri et compréhensif me remette sur la bonne voie). Et deux heures pour l'enregistrement. Nous arrivions donc à midi. Mon avions était à 11.55. Tout ceci concordait. C'était parfait.
Je pris le métro, ne me perdis pas, je trouvai directement l'aéroport, n'attendis jamais le métro plus de dix secondes, et je rejoignai donc l'aéroport très en avance. J'étais Terminal 2. Il était 9h20.
Je regardai les télés, pour savoir à quel guichet d'enregistrement me rendre. Et là... mon avion ne figurait nulle part. Inexistant. Pas un indice. Pas d'avion pour Casablanca ni une heure avant ni une heure après (je me donnais une marge d'erreur dans le relevé de l'horaire).
Ah, pensai-je.
J'ai rejoins le Terminal 1, très sûre de moi, pensant naivement que peut être mon avion aurait apparu comme par magie le temps que je m'y rende.
Terminal 1. Toujours pas signe de mon vol.
Comment est-ce possible?
Première hypothèse: Je commence par penser que je me suis planter d'aéroport. Il y en a un autre à Madrid dont partent certians low-costs, or je suis sur easy jet. J'imgine ce que ça va ma couter en taxi. Je me demande si j'ai le temps ne serait-ce que de faire demi-tour. Et je me dis aussi que je suis quand même pas suffisement à l'ouest pour m'être planté d'aéroport, ça ne me ressemble pas.
Je sors ma réservation et là: je vous que j'ai noté un vol casa/ madrid. hum hum... moi c'est plutôt le contraire que je veux faire.
Deuxième hyptothèse donc: serais-je assez con pour avoir réservé un billet pour un trajet retour???!!! si c'est ça d'une je suis grave dans la merde, de deux pour passer pour une conne c'est très fort!
Je m'approche du guichet Easyjet, pas très fière de mon coup, pleine d'hésitations. Sur mon avsion. Sur moi même et mes capacitée à réserver un billet d'avion (pourtant je l'ai déjà fait un certains nombre de fois et j'ai jamais pousser la négligence jusqu'à acheter un billet pour un vol ne correspondant pas à ce que je voulais faire!).
Je marmonne: euh... les vols pour casablanca c'est bien ici?
oui oui. Première hyptohèse rejetée.
Je suis dans le bon aéroport.
C'est déjà ça.
Euh... c'est à quelle heure, demandé-je. 13.55.
Ah curieux... mais pourquoi donc est-ce que moi j'ai 11h55? je demande à la nana de vérifier ma résa, pensant à mes vacances prêtes à ne pas pouvoir se faire si elle venait à me confirmer l'hypthèse numéro 2.
Gros ouf... j'ai bien une place dans cet avion.
J'ai juste la mauvais horaire.
J'ai juste pris (et n'allez pas me demander comment cela est possible, je n'en ai pas la moindre idée et je pense que probabalement je n'éluciderai jamais cela!) le mauvais horaire.
J'ai considéré l'heure locale au Maroc au départ du vol.
Et non pas l'heure à Madrid.
La honte.
Je résume donc: il est maintenant 9.30, mon avion est à 14h00! autant dire que j'ai clairement le temps de voir le temps passer, mais au moins, j'ai un avion!!
Alors je somnole de porte d'embarquement en porte d'embarquement, là où les fauteils sont les plus droits, et la gens les moins nombreux!
Madrid
J'ai vu Carmen; j'ai vu ses soeurs, j'ai vu sa maison et le panneau de la rue de Général Marquez, où j'écrivais des lettres manuscrites à l'époque où on s'écrivait encore des lettres evec des timbres. Je susi allée là. J'ai mangé des tapas. Du calamar. Il a plu. J'ai fait la connaissance de Juanjo, son copain, très gentil.
J'ai marché un peu, beauoucp, à travers le centre ville Madrilène. Descendu Gran Via. Déambulé dans le centre en chantant Madrid mardid, puerta del sol comme si ça évoquait en moi plein de choses.. Traverser Paseo de la Castellana en Bus. Cette rue que Jules et moi connaissions car elle était dans notre version collector du Monopoly Européen. Parlé espagnol. Pris un pot dans la gare d'Atocha où il y a eu des attentats il y a quelques temps. C'est impressionant de se retrouver là, de regarder autour de soi, et de se repasser le scénario d'honneur. J'ai regardé les photos d'Heathfield avec Carmen, manger des tartines de pain frotté à l'ail et à la tomate avec Pilar. J'ai vu la statue de Don Quichotte et Sancho Pança.
J'ai regardé un match de foot endiablé dans un bar. LE jour où il fallait être à Madrid dans l'année, le hasard a fait que j'y étais! J'ai souri quand Majorque a marqué en regardant leur regards détruits, inertes. J'ai vibré quand Madrid a repris le dessus, quand ils ont hurlé, crié, chanté, sauté versant de la la bière sur eux, leurs voisins et partout. J'ai compris qu'ils vivent pour le foot. J'ai aussi compris que les castillans détestent les catalans. Haine viscérale exprimée sans retenue. Puta Barça Puta Barça résonnait dans la ville. Ils pleuraient des larmes de joie et de bière renversée. Les klaxons ont sonné. Longtemps. C'était un jour de victoire à Madrid.
Le lendemain dans l'avion pour la Maroc, tout le monde ne parlait que de ça.
samedi 16 juin 2007
Vacances!
Demain, je pars! A Maroc, via Madrid!
Comme j'ai l'art de dégotter des billets pas chers, j'ai trouvé des vols défiant toute concurrence, mais qui, de fait, ont la mauvais idée d'être très tôt le matin....et à Beauvais!
Je pars donc demain matin pour Madrid, et je passerai la journée à Madrid avec Carmen (une copine-collègue d'Angleterre et avec qui je suis partie au Portugal l'année dernière!) (j'adore dire ça ça fait globe-trotteur). On va se ballader à Madrid, où je ne suis jamais allée, je dors chez elle, et le lendemain, re avion, direction Casablanca!
Le problème, disais-je, c'est que mon avion est tôt et loin: 8h30 à Beauvais, et donc je prendrai la navette qui nous y emmène à 5h20 demain matin (ce qui ne serait pas tant un problème si je n'avais pas une soirée kangourou de la plus haute importance ce soir!). Donc la nuit va être courte. Il faut pas que je boive trop pour pouvoir trouver directement la porte Maillot (qui déjà à a la bonne idée d'être près de chez moi!) et ne pas rater la navette (donc le vol, donc cata!).
Lundi, Casablanca, Rabat, le soleil,les souks, les épices, ls couleurs, le chant du muezin, les vacances! :)
Je prends des low-costs à l'aller.
Si je ne venais à subir un crash aérien (une chance sur un million mais il suffit de tomber sur le mauvais vol!) pas dans ce monde, je lègue:(sans ordre de préférence)
Si je ne venais à subir un crash aérien (une chance sur un million mais il suffit de tomber sur le mauvais vol!) pas dans ce monde, je lègue:(sans ordre de préférence)
- mes disques de Karpatt à Anonyme, et ma collection complète des derniers cosmopolitain
- mes cahiers de bord longs et chiant à Audrey qui s'est quand même farci d'en lire pas mal
- mon maétiel pédagogique à Vinciane et Caro pour les futurs petits élèves!
- la liste people de Heathfield (petite fiche mauve cartonnée) à Anne-Catherine qui en aura besoin cet été
- mes CDs de Bénébar à bobbinette , qui saura en faire bon usage!
Pour le reste servez vous (mais s'il vous plait, remettez les choses à leur place après utilisation!)
Au pays des Kangourous..
Au programme:
- soirée gastronomique aux chips
- soirée gastronomique aux chips
- concert de Krystèle (of course!)
- et al (selon intuitions)
A part ça, demain faut que je me lève à 4h15! (un dimanche de vacances!)
Perso, je trouve ce kangouou fort sympathiqaue, il a le regard vif et coquin. Bon il s'le pète un peu mais ça n'enlève rien à ça prestance et à son charme!
Les folies d'Anonyme!
Il existe dans les environnements bloguesques immédiats un spectre d'amie qui signe du nom d'Anonyme.
Celle la même chez qui je suis allée diner -très bien d'ailleurs- hier soir, avec sa colocataire dont je tairai le nom par resepct de l'anonymat!
Nous discutâmes, déconnâmes, buâmes un peu, à la hauteur de ce que nous sommes capables de faire en tant normal. J'avais apporté un Bordeaux Supérieur, me fiant à l'appellation supérieur pour espérer apporter qqc de moins mauvais que la fois dernière.
Anonyme et son amie buvaient donc, et se re-servaient, sans vergogne, et nous continuions à bavarder et dire du mal de qui nous pouvions. Une soirée somme toute fort sympathique. Anonyme sentait un peu fort de la cavité buccale mais, par respect pour notre amie, nous décidions de ne rien dire, et nous partîmes direction la Flèche d'or, où un petit concert ma foi fort sympathique nous attendait.
Et c'est là qu'Anonyme péta clairement un boulon! Elle se saisit violement de mon portable sans que je ne puisse rien dire et commença à rédiger des sottises dessus. Anonyme qui avait toujours prétendu ne pas savoir écrire des textos avec mon portable trouva subitement toutes les options dont elle avait besoin pour assouvir son désir prononcé de faire une blagounette. Le Bordeaux Supérieur rend lucide, qu'on se le tienne pour dit!
Anonyme rédigeait donc un message qui devait ête fort amusant vu qu'elle riait toute seule en le tapant, s'extasiant même des recours économiques qu'elle utilisait, afin de limiter les caractères, transformant aisni un "de " en "2". Anonyme textotait donc assiduement, pendant que l'amie d'anonyme et moi cherchions désepérement la rue de Bagnolet. Je demandai donc à un autochtone vingtièmiste "excuse moi, tu sais pas où est la rue de Bagnolet s'il te plait?' "Ben vous êtes dedans" répondit-il, l'air amusé.
Anonyme pendant ce temps était venu à bout de sa blagounette et nous pûmes enfin lire ce message subliminal: "la nostalgie du karaoke nous tiraille, X* a très envie de chanter nuit tu me fais peur, on a bu. Alors?", lequel message elle a envoyé à un ancien ami à nous, que nous ne voyons plus depuis un certain temps à cause des tribulations et autres échecs amoureux des unes et des autres... mais qui est équipé d'un karaoké et de quelques bouteilles d'alcool promettant des soirées joyeuses. Je nageais dans le plaisir de savoir ce message émis de mon propre bigophone.
Puis la réponse tomba, très vite. Chère eve, eu-je été chez moi que je voue eusse accueilli avec plaisir (emploi douteux du subjonctif plus que parfait ndrl, mais bon si lui aussi avait bu après tout pouquoi pas). Mais ce soir ce n'est pas possible, je pense à vous pour la prochaine partie".Saloperie ça a marché! il s'adresse à moi, je suis grillée je suis faite! alors que tout ça c'est les conneries d'anonyme qu'a pas aimé qu'on dise que le mélange ail/Bordeaux lui faisait dégager un semblant d'odeur nauséabonde. Qu'est-ce qu'elle est susceptible, vraiment...
Bon advienne que pourra, je sais pas si j'assumerai d'aller chanter "nuit tu me fais peur" ou n'importe quelle autre connerie chez lui. Nous verrons!
* coloctaire pas moins sournoise d'Anonyme!
A part ça on a vu Karpatt en concert, arrivées pile poile à l'heure, un peu piétinées par tout ces gens qui sont très grands et veulent traverser un verre de bière à la main une salle comble. Bien chanté. Bien rigolé. Pas trop bu. Pas fumé.
Celle la même chez qui je suis allée diner -très bien d'ailleurs- hier soir, avec sa colocataire dont je tairai le nom par resepct de l'anonymat!
Nous discutâmes, déconnâmes, buâmes un peu, à la hauteur de ce que nous sommes capables de faire en tant normal. J'avais apporté un Bordeaux Supérieur, me fiant à l'appellation supérieur pour espérer apporter qqc de moins mauvais que la fois dernière.
Anonyme et son amie buvaient donc, et se re-servaient, sans vergogne, et nous continuions à bavarder et dire du mal de qui nous pouvions. Une soirée somme toute fort sympathique. Anonyme sentait un peu fort de la cavité buccale mais, par respect pour notre amie, nous décidions de ne rien dire, et nous partîmes direction la Flèche d'or, où un petit concert ma foi fort sympathique nous attendait.
Et c'est là qu'Anonyme péta clairement un boulon! Elle se saisit violement de mon portable sans que je ne puisse rien dire et commença à rédiger des sottises dessus. Anonyme qui avait toujours prétendu ne pas savoir écrire des textos avec mon portable trouva subitement toutes les options dont elle avait besoin pour assouvir son désir prononcé de faire une blagounette. Le Bordeaux Supérieur rend lucide, qu'on se le tienne pour dit!
Anonyme rédigeait donc un message qui devait ête fort amusant vu qu'elle riait toute seule en le tapant, s'extasiant même des recours économiques qu'elle utilisait, afin de limiter les caractères, transformant aisni un "de " en "2". Anonyme textotait donc assiduement, pendant que l'amie d'anonyme et moi cherchions désepérement la rue de Bagnolet. Je demandai donc à un autochtone vingtièmiste "excuse moi, tu sais pas où est la rue de Bagnolet s'il te plait?' "Ben vous êtes dedans" répondit-il, l'air amusé.
Anonyme pendant ce temps était venu à bout de sa blagounette et nous pûmes enfin lire ce message subliminal: "la nostalgie du karaoke nous tiraille, X* a très envie de chanter nuit tu me fais peur, on a bu. Alors?", lequel message elle a envoyé à un ancien ami à nous, que nous ne voyons plus depuis un certain temps à cause des tribulations et autres échecs amoureux des unes et des autres... mais qui est équipé d'un karaoké et de quelques bouteilles d'alcool promettant des soirées joyeuses. Je nageais dans le plaisir de savoir ce message émis de mon propre bigophone.
Puis la réponse tomba, très vite. Chère eve, eu-je été chez moi que je voue eusse accueilli avec plaisir (emploi douteux du subjonctif plus que parfait ndrl, mais bon si lui aussi avait bu après tout pouquoi pas). Mais ce soir ce n'est pas possible, je pense à vous pour la prochaine partie".Saloperie ça a marché! il s'adresse à moi, je suis grillée je suis faite! alors que tout ça c'est les conneries d'anonyme qu'a pas aimé qu'on dise que le mélange ail/Bordeaux lui faisait dégager un semblant d'odeur nauséabonde. Qu'est-ce qu'elle est susceptible, vraiment...
Bon advienne que pourra, je sais pas si j'assumerai d'aller chanter "nuit tu me fais peur" ou n'importe quelle autre connerie chez lui. Nous verrons!
* coloctaire pas moins sournoise d'Anonyme!
A part ça on a vu Karpatt en concert, arrivées pile poile à l'heure, un peu piétinées par tout ces gens qui sont très grands et veulent traverser un verre de bière à la main une salle comble. Bien chanté. Bien rigolé. Pas trop bu. Pas fumé.
Anonyme s'engage à me laisser Louis Garrel et met une otpion sur le guitariste de Karpatt** (c'est peine perdue ça fait des années que ça dure, qu'elle fantasme à mort quand il gratouille son ustensile de musique, et ça n'a jamais été plus loin que de vagues applauddissement à la fin de la chanson. A la limite un léger déhenchement!)
** (au milieu de la photo)
Une page qui se tourne
Et bien ça y est, pour moi c'est fini la fac.
Fini les partiels.
Fini les partiels.
Fini les cours parfois un peu chiatiques.
Fini les matins ou on se dit que ça ne vaut pas le coup et qu'on peut rester encore au lit et que tant pis.
Bien sur, il me "reste" l'agreg' à passer, mais c'est quand même différent.
Fini aussi les mini-schools.
Fini l'école Gerson
Fini les instit's que j'aime pas
Fini les gamins qui me font rire
Fini les midi à la cantine
Fini les "hector qu'est ce que j'ai dit?"
4 ans, quand même. Mes premiers élèves ont bien grandi!
4 ans, quand même. Mes premiers élèves ont bien grandi!
Fini tout cela... et même si ça fait un peu bizarre, je suis très contente que ça sois fini et de voir ce qui arrive devant: une année à bosser comme une folle, mais je l'ai intégré depuis longtemps, mais surtout le métier que je rêve de faire!
mercredi 13 juin 2007
Vacances... one more day to go
Demain.. 18 heures, pas une minute de plus, pas une minute de moins, je pourrai me déclarer un vacances!
(ça c'est sans compter les machins, bidules trucs et autre conneries que j'ai à faire comme des insccriptions, des papiers mini-schools mais tout de même!)
Oui je sais, il y a plus gai comme chanson de vacances mais quand même... c'est la plus belle!
Les Chansons d'amour.
Je viens d'aller à la Fnac et de me laisser à acheter la musique de film que j'écoute et réécoute depuis tout à l'heure! c'est génial, ce film. Le réalisateur a réussi à faire de sa comédie musicale un truc à la hauteur d'un Jacques Demy, et je ne pouvais pas rester indifférente à ce défi!
J'ai bien joué à repérer les clins d'oeil aux Parapluies de Cherbourg, c'est marrant: le manteau de Ludivine Sagnier, les marins qui se promènent l'air de rien dans Paris, la division en trois parties du film, la temps pluvieux, des plans qui se ressemblent énormément mais pourtant c'est une autre histoire, et une belle histoire! Certains y voient un film bobo comme si le fait que ça se déroule à Paris et que les acteus chantent en citant Apolinaire suffisant à en faire un objet de critique. C'est dommage, c'est oublier tou l'aspect léger et poétique, drôle parfois, souvant dur du film. Y'a quand même un intermédiare entre la comédie à l'eau de rose et le film bobo branchouille, non?
J'avoue... je l'ai vu déjà deux fois, j'ai regardé la bande-annonce 50 fois. C'est comme ça, je marche à 300 % sur ce film, ça me parle, les chansons sont belles, les acteurs extras, on a envie (enfin je) que ça ne se termine pas et que ils continuent à se dire des je t'aime, à se courir après et à se séduire. Les voies hésitantes donnent du charme et de la profondeur aux chansons. Elles les font vivre.
Les paroles des chansons me parlent, les images se forment dans ma tête, avec des mots si simples:
Il pleut des cordes sur le génie
De la place de la Batsille
Nous marchons sous un ciel gris
Percé par des milliers d'aiguilles
Il pleut des cordes sur le génie
Les nuages trop lourds s'abandonnent
De l'eau pour les gens de Paris
Pour l'ange sur la colonne
A l'horizon de nos fenêtre
Plus rien ne bouge plus rien ne vit
Comme Paris semble disparaitre
Dilué dans de l'eau de pluie
A l'horizon le ciel défait
L'ange ruisselant se déssine
On voudrait s'aimer à jamais
Sous cette pluie que rien ne termine.
Les paroles des chansons me parlent, les images se forment dans ma tête, avec des mots si simples:
Il pleut des cordes sur le génie
De la place de la Batsille
Nous marchons sous un ciel gris
Percé par des milliers d'aiguilles
Il pleut des cordes sur le génie
Les nuages trop lourds s'abandonnent
De l'eau pour les gens de Paris
Pour l'ange sur la colonne
A l'horizon de nos fenêtre
Plus rien ne bouge plus rien ne vit
Comme Paris semble disparaitre
Dilué dans de l'eau de pluie
A l'horizon le ciel défait
L'ange ruisselant se déssine
On voudrait s'aimer à jamais
Sous cette pluie que rien ne termine.
C'est mon dernier air à la mode
Mon single pour célibataire
Ma terreur dans un nom de code
C'est un tube à tomber par terre
Mais tu tombes avant de l'entendre
C'est la pouissière à la poussière
Le méchant petit tas de cendres
PS: je mets personnellement une option sur Louis Garrel . Eve Garrel, ça sonne pas mal en plus!
vendredi 8 juin 2007
Cinema paradiso
C'est parfois un film dont l'histoire se déroule à Paris. C'est parfois une ballade complètement cinégénique. Je me promène dans les rues de paris, je vois des films, et tout cela se mélange dans la tête. L'autre jour, j'ai vu Les Chansons d'amour. On y apperçoit le bus 47. Plan anodin, bus qui traverse l'écran laissant apparaître un personnage du film quand lui disparait. Tout ce qu'il y a de plus banal. Sauf que ce n'est pas n'importe quel bus, mais le bus 47, à Paris. Celui que j'ai pris tant de fois. Le cinéma et Paris entretiennent ce rapport dialectique qui fait que Paris est encore plus beau quand je reconnais dans les films le Paris que je connais, et que les lieux de Paris sont sublimés par la caméra des réalisateurs qui parlent de Paris. Les deux s'entretiennent et s'embellissent mutuellement.
Je vois, découvre et redécouvre Paris à travers les films qui en parlent. Et je me promène à Montmartre regardant la butte à travers le scpectre embelliseur d'Amélie Poulain, je regarde Le prix à Payer, petite comédie sympathique et sans grande originalité si ce n'est celle de filmer mon quartier et de porter à l'écran ma station de métro, cet angle de rue que je contourne si souvent, ces lieux fictifs comme le cinéma est fiction et que pourtant je connais par coeur. Je longe le canal saint-martin, flânant seule et simplement et la voix si spéciale d'Arletty fait écho à mes pensées confuses. Elle braille "atmosphère atmosphère" et je vois le film se confondre dans mon esprit avec la réalité que j'ai sous les yeux. Cette atmosphère là. Je passe au milieu des touristes venus voir la grande dame de fer, diluée dans la brouillad épais, et le crois voir Agnès Jaouy qui fait le guide. C'est comme ça, la vie, Paris, ce que j'en connais et ce que j'en ai vu dans les films, tout cela se mélange et me faire croire que je suis dans le film moi aussi. Les personnages de A bout de souffle et des amants du pont-neuf, Jules et Jim me semblent devenu des proches tellement je connais ces lieux.
Aucune autre ville ne pourra jamais me faire cet effet. La fiction du film me semblera toujours si réelle et si proche de moi. Je regarde Paris et ses acteurs, tout cela c'est ma vie, c'est cet arrêt de bus, ce café où je suis déjà allée, c'est la ville où j'habite. On pense souvent au Paris de Doisneau, à ses photos, aux enfants qui jouent dans les squares, comme à l'image poétique de Paris par excellence. Les photos sont belles mais elles sont figées. Le Paris des films à cela de magique qu'il vit.
Les touristes viennent à Paris voir ce qu'il sont découvert dans des films: le moulin rouge, ébloui par les flashes euphoriques, n'en peut plus de s'entendre chantonner des mocho chocolata aussi fébrile que sensuels. Le café des théâtres de l'avenue Montaigne ne désempli plus depuis que Fauteuil d'orchestre et la fraîcheur un peu naïve de Cécile de France s'y sont installé. Il y a des endroits comme ceux-là, qui qui existent à travers le regard des cinéphiles. Le café des deux moulins est aussi de ceux-là.
Aucune ville, donc, autre que Paris ne fait cet effet là. A part peut être New-York. New-york qui a surement aussi cette faculté magique d'exister à travers les films qui parlent d'elle de telle sorte qu'on la découvre avec un filtre cinématographique.
Je vois, découvre et redécouvre Paris à travers les films qui en parlent. Et je me promène à Montmartre regardant la butte à travers le scpectre embelliseur d'Amélie Poulain, je regarde Le prix à Payer, petite comédie sympathique et sans grande originalité si ce n'est celle de filmer mon quartier et de porter à l'écran ma station de métro, cet angle de rue que je contourne si souvent, ces lieux fictifs comme le cinéma est fiction et que pourtant je connais par coeur. Je longe le canal saint-martin, flânant seule et simplement et la voix si spéciale d'Arletty fait écho à mes pensées confuses. Elle braille "atmosphère atmosphère" et je vois le film se confondre dans mon esprit avec la réalité que j'ai sous les yeux. Cette atmosphère là. Je passe au milieu des touristes venus voir la grande dame de fer, diluée dans la brouillad épais, et le crois voir Agnès Jaouy qui fait le guide. C'est comme ça, la vie, Paris, ce que j'en connais et ce que j'en ai vu dans les films, tout cela se mélange et me faire croire que je suis dans le film moi aussi. Les personnages de A bout de souffle et des amants du pont-neuf, Jules et Jim me semblent devenu des proches tellement je connais ces lieux.
Aucune autre ville ne pourra jamais me faire cet effet. La fiction du film me semblera toujours si réelle et si proche de moi. Je regarde Paris et ses acteurs, tout cela c'est ma vie, c'est cet arrêt de bus, ce café où je suis déjà allée, c'est la ville où j'habite. On pense souvent au Paris de Doisneau, à ses photos, aux enfants qui jouent dans les squares, comme à l'image poétique de Paris par excellence. Les photos sont belles mais elles sont figées. Le Paris des films à cela de magique qu'il vit.
Les touristes viennent à Paris voir ce qu'il sont découvert dans des films: le moulin rouge, ébloui par les flashes euphoriques, n'en peut plus de s'entendre chantonner des mocho chocolata aussi fébrile que sensuels. Le café des théâtres de l'avenue Montaigne ne désempli plus depuis que Fauteuil d'orchestre et la fraîcheur un peu naïve de Cécile de France s'y sont installé. Il y a des endroits comme ceux-là, qui qui existent à travers le regard des cinéphiles. Le café des deux moulins est aussi de ceux-là.
Aucune ville, donc, autre que Paris ne fait cet effet là. A part peut être New-York. New-york qui a surement aussi cette faculté magique d'exister à travers les films qui parlent d'elle de telle sorte qu'on la découvre avec un filtre cinématographique.
J'ai terriblement envie d'aller au cinéma!
mardi 5 juin 2007
Mini-schools tales...2
Eve: Bahia, quand tu vas au Maroc, tu vas dans quelle ville?
Bahia: ah ça je sais pas, faudrait que tu demandes à mon papa, mais tout ce que je peux te dire, c'est que c'est très beau le Maroc
Eve: mais je le connais pas ton papa, moi.
Bahia: ben tu devrais, parce que il est très gentil, il s'appelle Rachid. Et ma maman elle s'appelle Sophie.
Eve: (sourire approbateur)... Non parce que que moi je vais bientôt aller au Maroc alors faut que tu me racontes
Bahia: eh ben tu vas voir, je te dis, la-bas... ils tuent des moutons! ils leur coupent le cou et après y'a du sang partout!
Sarah: Eve?
Eve: Sarah?
Sarah: t'es anglaise toi?
Eve: euh non, mais j'ai appris à parler anglais.
Sarah: ah je me disais bien que j'avais jamais vu d'anglais roux!
Eve: (?????)
Bahia: ah ça je sais pas, faudrait que tu demandes à mon papa, mais tout ce que je peux te dire, c'est que c'est très beau le Maroc
Eve: mais je le connais pas ton papa, moi.
Bahia: ben tu devrais, parce que il est très gentil, il s'appelle Rachid. Et ma maman elle s'appelle Sophie.
Eve: (sourire approbateur)... Non parce que que moi je vais bientôt aller au Maroc alors faut que tu me racontes
Bahia: eh ben tu vas voir, je te dis, la-bas... ils tuent des moutons! ils leur coupent le cou et après y'a du sang partout!
Sarah: Eve?
Eve: Sarah?
Sarah: t'es anglaise toi?
Eve: euh non, mais j'ai appris à parler anglais.
Sarah: ah je me disais bien que j'avais jamais vu d'anglais roux!
Eve: (?????)
lundi 4 juin 2007
Mini-schools tales
Clémence: Eve?
Eve: Clémence?
Clémence: t'as des enfants toi?
Eve: non
Clémence: mais pourquoi t'en n'as pas?
Eve: parce que je n'ai pas de mari
Clémence: mais, est ce que tu sais au moins comment on les fait les enfants?
Louise: t'as un amoureux?
Eve: (passe son chemin n'y prêtant guère attention)
Louise: allez, dis moi, t'as un amoureux???
Eve: Louise, tes copines t'appellent!
Louise: Il s'appelle comment ton amoureux?
Eve: Arrête de me poser ces question ça sert à rien je ne te dirais rien, ça ne te regarde pas! Est ce que moi je te demande de qui tu es amoureuse? (nul comme argument!)
Louise: allez dis moi... euh! il s'appelle comment?
Eve: tout ce que je peux te dire c'est que c'est l'homme le plus beau du monde (pensant naivement impressioner la gamine, lui en boucher un coin une bonne fois pour toutes, qu'elle me lâche, et pouvoir aller chercher mes élèves comme il se doit)
Louise: oui mais bon toutes les femmes elles le croient que leur mari c'est le plus beau de toute la terre entière.
Et tiens! prends toi ça!
(cours de remplacement)
Tom: c'est toi la remplaçante?
Eve: oui (car, oui c'est bien moi!)
Tom: et tu t'appelles comment?
Eve: Eve
Tom: Eve(dubitatif) ...jamais entendu ce nom. (Puis songeur)... E. V?
Eve: non, E., V. E.
Tom: ah cool y'a trois lettres alors. Comme moi, y'a trois lettres dans mon prénom. Et aussi, ma soeur elle s'apellle Léa, y'a aussi trois lettres. Mais là mon père il a 52 ans et ma mère 49 donc ils auront pas d'autres enfants, mais sinon Eve c'était une bonne idée j'aurais pu leur dire, parce que y'a aussi trois lettres.
Eve: Clémence?
Clémence: t'as des enfants toi?
Eve: non
Clémence: mais pourquoi t'en n'as pas?
Eve: parce que je n'ai pas de mari
Clémence: mais, est ce que tu sais au moins comment on les fait les enfants?
Louise: t'as un amoureux?
Eve: (passe son chemin n'y prêtant guère attention)
Louise: allez, dis moi, t'as un amoureux???
Eve: Louise, tes copines t'appellent!
Louise: Il s'appelle comment ton amoureux?
Eve: Arrête de me poser ces question ça sert à rien je ne te dirais rien, ça ne te regarde pas! Est ce que moi je te demande de qui tu es amoureuse? (nul comme argument!)
Louise: allez dis moi... euh! il s'appelle comment?
Eve: tout ce que je peux te dire c'est que c'est l'homme le plus beau du monde (pensant naivement impressioner la gamine, lui en boucher un coin une bonne fois pour toutes, qu'elle me lâche, et pouvoir aller chercher mes élèves comme il se doit)
Louise: oui mais bon toutes les femmes elles le croient que leur mari c'est le plus beau de toute la terre entière.
Et tiens! prends toi ça!
(cours de remplacement)
Tom: c'est toi la remplaçante?
Eve: oui (car, oui c'est bien moi!)
Tom: et tu t'appelles comment?
Eve: Eve
Tom: Eve(dubitatif) ...jamais entendu ce nom. (Puis songeur)... E. V?
Eve: non, E., V. E.
Tom: ah cool y'a trois lettres alors. Comme moi, y'a trois lettres dans mon prénom. Et aussi, ma soeur elle s'apellle Léa, y'a aussi trois lettres. Mais là mon père il a 52 ans et ma mère 49 donc ils auront pas d'autres enfants, mais sinon Eve c'était une bonne idée j'aurais pu leur dire, parce que y'a aussi trois lettres.
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