J'ai vu Carmen; j'ai vu ses soeurs, j'ai vu sa maison et le panneau de la rue de Général Marquez, où j'écrivais des lettres manuscrites à l'époque où on s'écrivait encore des lettres evec des timbres. Je susi allée là. J'ai mangé des tapas. Du calamar. Il a plu. J'ai fait la connaissance de Juanjo, son copain, très gentil.
J'ai marché un peu, beauoucp, à travers le centre ville Madrilène. Descendu Gran Via. Déambulé dans le centre en chantant Madrid mardid, puerta del sol comme si ça évoquait en moi plein de choses.. Traverser Paseo de la Castellana en Bus. Cette rue que Jules et moi connaissions car elle était dans notre version collector du Monopoly Européen. Parlé espagnol. Pris un pot dans la gare d'Atocha où il y a eu des attentats il y a quelques temps. C'est impressionant de se retrouver là, de regarder autour de soi, et de se repasser le scénario d'honneur. J'ai regardé les photos d'Heathfield avec Carmen, manger des tartines de pain frotté à l'ail et à la tomate avec Pilar. J'ai vu la statue de Don Quichotte et Sancho Pança.
J'ai regardé un match de foot endiablé dans un bar. LE jour où il fallait être à Madrid dans l'année, le hasard a fait que j'y étais! J'ai souri quand Majorque a marqué en regardant leur regards détruits, inertes. J'ai vibré quand Madrid a repris le dessus, quand ils ont hurlé, crié, chanté, sauté versant de la la bière sur eux, leurs voisins et partout. J'ai compris qu'ils vivent pour le foot. J'ai aussi compris que les castillans détestent les catalans. Haine viscérale exprimée sans retenue. Puta Barça Puta Barça résonnait dans la ville. Ils pleuraient des larmes de joie et de bière renversée. Les klaxons ont sonné. Longtemps. C'était un jour de victoire à Madrid.
Le lendemain dans l'avion pour la Maroc, tout le monde ne parlait que de ça.
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