lundi 25 juin 2007

Mais que j'y suis allée quand même!

donc je suis partie.
Rassurée!
Dans l'avion, je discute avec mes voisins, on parle du Maroc. Ils me racontent ce qu'il faut voir à tel et tel endroit. Me nourissent en Toblérone.
Une bouffée d'air chaud nous arrive dès qu'on met pied à terre, et j'en oublie que chez nous, il pleut sans discontinuer depuis trop longtemps. Le soleil est voilé, mais il est bien là, pas loin.
La route de Casa à Rabat nous révèle des surprises: des petites charettes tirées par des ânes sur l'autoroute, un vendeur de pastèque somnole dans le coffre de sa fourgonette, assis sur son butin, garé comme faire se peut sur la bande d'arrêt d'urgence, et affichant sur un carton "HAKIM, 40dh".
Il fait chaud. C'est agréable.
La route est longue mais je regarde, je découvre, je profite.



Mardi: tour du marché: je descends de la voiture et tout sens bon. Les odeurs de menthe et d'épices sont fortes et agréables. Les fruits sont terreux mais ressemblent encore à des fruits. On vend du jus d'organe pressés frais, des cerises rouges et belles, des pastèques monstreusement grosses. Le vendeur de poisson fait découpe ses filets entre deux marâichers. Il jette les tête dans un seau, et tout ceci grille tranquillement au soleil. Le boucher, lui, expose ses têtes de bête morte et ses pieds, tels des trophées, sur une petite table basse. La viande rouge suinte au soleil. Les vendeurs font gouter leurs abricots, leurs raisins. Les pèsent dans une vielle balance. Le sol est jonché de verdure. Tout le monde s'interpelle et se dit bonjour.

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