C'est parfois un film dont l'histoire se déroule à Paris. C'est parfois une ballade complètement cinégénique. Je me promène dans les rues de paris, je vois des films, et tout cela se mélange dans la tête. L'autre jour, j'ai vu Les Chansons d'amour. On y apperçoit le bus 47. Plan anodin, bus qui traverse l'écran laissant apparaître un personnage du film quand lui disparait. Tout ce qu'il y a de plus banal. Sauf que ce n'est pas n'importe quel bus, mais le bus 47, à Paris. Celui que j'ai pris tant de fois. Le cinéma et Paris entretiennent ce rapport dialectique qui fait que Paris est encore plus beau quand je reconnais dans les films le Paris que je connais, et que les lieux de Paris sont sublimés par la caméra des réalisateurs qui parlent de Paris. Les deux s'entretiennent et s'embellissent mutuellement.
Je vois, découvre et redécouvre Paris à travers les films qui en parlent. Et je me promène à Montmartre regardant la butte à travers le scpectre embelliseur d'Amélie Poulain, je regarde Le prix à Payer, petite comédie sympathique et sans grande originalité si ce n'est celle de filmer mon quartier et de porter à l'écran ma station de métro, cet angle de rue que je contourne si souvent, ces lieux fictifs comme le cinéma est fiction et que pourtant je connais par coeur. Je longe le canal saint-martin, flânant seule et simplement et la voix si spéciale d'Arletty fait écho à mes pensées confuses. Elle braille "atmosphère atmosphère" et je vois le film se confondre dans mon esprit avec la réalité que j'ai sous les yeux. Cette atmosphère là. Je passe au milieu des touristes venus voir la grande dame de fer, diluée dans la brouillad épais, et le crois voir Agnès Jaouy qui fait le guide. C'est comme ça, la vie, Paris, ce que j'en connais et ce que j'en ai vu dans les films, tout cela se mélange et me faire croire que je suis dans le film moi aussi. Les personnages de A bout de souffle et des amants du pont-neuf, Jules et Jim me semblent devenu des proches tellement je connais ces lieux.
Aucune autre ville ne pourra jamais me faire cet effet. La fiction du film me semblera toujours si réelle et si proche de moi. Je regarde Paris et ses acteurs, tout cela c'est ma vie, c'est cet arrêt de bus, ce café où je suis déjà allée, c'est la ville où j'habite. On pense souvent au Paris de Doisneau, à ses photos, aux enfants qui jouent dans les squares, comme à l'image poétique de Paris par excellence. Les photos sont belles mais elles sont figées. Le Paris des films à cela de magique qu'il vit.
Les touristes viennent à Paris voir ce qu'il sont découvert dans des films: le moulin rouge, ébloui par les flashes euphoriques, n'en peut plus de s'entendre chantonner des mocho chocolata aussi fébrile que sensuels. Le café des théâtres de l'avenue Montaigne ne désempli plus depuis que Fauteuil d'orchestre et la fraîcheur un peu naïve de Cécile de France s'y sont installé. Il y a des endroits comme ceux-là, qui qui existent à travers le regard des cinéphiles. Le café des deux moulins est aussi de ceux-là.
Aucune ville, donc, autre que Paris ne fait cet effet là. A part peut être New-York. New-york qui a surement aussi cette faculté magique d'exister à travers les films qui parlent d'elle de telle sorte qu'on la découvre avec un filtre cinématographique.
Je vois, découvre et redécouvre Paris à travers les films qui en parlent. Et je me promène à Montmartre regardant la butte à travers le scpectre embelliseur d'Amélie Poulain, je regarde Le prix à Payer, petite comédie sympathique et sans grande originalité si ce n'est celle de filmer mon quartier et de porter à l'écran ma station de métro, cet angle de rue que je contourne si souvent, ces lieux fictifs comme le cinéma est fiction et que pourtant je connais par coeur. Je longe le canal saint-martin, flânant seule et simplement et la voix si spéciale d'Arletty fait écho à mes pensées confuses. Elle braille "atmosphère atmosphère" et je vois le film se confondre dans mon esprit avec la réalité que j'ai sous les yeux. Cette atmosphère là. Je passe au milieu des touristes venus voir la grande dame de fer, diluée dans la brouillad épais, et le crois voir Agnès Jaouy qui fait le guide. C'est comme ça, la vie, Paris, ce que j'en connais et ce que j'en ai vu dans les films, tout cela se mélange et me faire croire que je suis dans le film moi aussi. Les personnages de A bout de souffle et des amants du pont-neuf, Jules et Jim me semblent devenu des proches tellement je connais ces lieux.
Aucune autre ville ne pourra jamais me faire cet effet. La fiction du film me semblera toujours si réelle et si proche de moi. Je regarde Paris et ses acteurs, tout cela c'est ma vie, c'est cet arrêt de bus, ce café où je suis déjà allée, c'est la ville où j'habite. On pense souvent au Paris de Doisneau, à ses photos, aux enfants qui jouent dans les squares, comme à l'image poétique de Paris par excellence. Les photos sont belles mais elles sont figées. Le Paris des films à cela de magique qu'il vit.
Les touristes viennent à Paris voir ce qu'il sont découvert dans des films: le moulin rouge, ébloui par les flashes euphoriques, n'en peut plus de s'entendre chantonner des mocho chocolata aussi fébrile que sensuels. Le café des théâtres de l'avenue Montaigne ne désempli plus depuis que Fauteuil d'orchestre et la fraîcheur un peu naïve de Cécile de France s'y sont installé. Il y a des endroits comme ceux-là, qui qui existent à travers le regard des cinéphiles. Le café des deux moulins est aussi de ceux-là.
Aucune ville, donc, autre que Paris ne fait cet effet là. A part peut être New-York. New-york qui a surement aussi cette faculté magique d'exister à travers les films qui parlent d'elle de telle sorte qu'on la découvre avec un filtre cinématographique.
J'ai terriblement envie d'aller au cinéma!
2 commentaires:
Moi aussi, dès que j'ai bouclé ce mémoire de m....., je file dans les salles!!
Ah Nostalgie quand tu nous tiens. Ça faisait long temps que je n'avais pas entendu Jeanne :) Merci
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